Apprendre par les cas au début de l’époque moderne
Géraldine Cazals s’intéresse à la manière dont le cas jugé devient, à la Renaissance, un élément d’apprentissage. Elle rappelle que, jusqu’à l’édit de Saint-Germain-En-Laye de 1679, seuls le droit romain et le droit canonique sont enseignés dans les universités. De ce fait, c’est dans les marges des enseignements officiels, au sein des gloses et commentaires dispensés par les maîtres, que le droit tel que pratiqué dans les cours de justice peut jusqu’alors faire l’objet d’un enseignement. Elle relève toutefois comment, la connaissance de la jurisprudence s’avérant fondamentale pour tous apprentis juristes, sitôt qu’ils ont quitté l’université, jeunes avocats « escoutans », hantant les palais de justice ou jeunes officiers, ils s’activent à la constitution de la documentation pratique qui leur est nécessaire autour de ces cas jugés.
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Laurent Gallet (30 octobre 2025). Apprendre par les cas au début de l’époque moderne. Les moissons d'hypothèses. Consulté le 18 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/152c2

